Vivre une rupture amoureuse n’est pas aussi facile, certains thérapeutes désignent cette épreuve douloureuse en tant que deuil. Durant cette période, la personne expérimente une succession d’états d’âme dans un court délai et passe par des niveaux d’acceptation de la nouvelle situation. Cette thérapie se divise en deux grands titres décrivant le passage d’une extrémité à l’autre et stipulant dans leurs phrases des virgules et des points à respecter. Alors quelles sont ces étapes par lesquelles passe un chagrin d’amour pour être apaisé ?
Chercher consolation et réconfort dans le déni
D’après le psychanalyste Samuel Lepastier, Le déni est fondamental pour se protéger de la douleur de la perte.
Nourrir l’esprit sceptique et destructeur
C’est la première étape de la post-rupture dans laquelle on refuse de se rendre à l’évidence. Juste après une séparation, on perd confiance en soi, on ne sait plus si c’était vrai ou une illusion, on se pose la question pourquoi ? Mais si on doute des sentiments qu’éprouvait l’autrui et de la réalité de la relation vécue, on ne peut réaliser la situation présente. Surtout, si on était le partenaire narcissique, c’est difficile de le révéler à soi-même.
Glorifier l’autrui
Une séparation a tendance à jouer le rôle d’un effaceur. L’absence suscite un sentiment de culpabilisation et efface tout mauvais souvenir de son ex, en laissant penser que c’est le partenaire parfait et irremplaçable. Donc se reprocher d’être la cause de cette rupture et commencer à s’interroger de son erreur ou de son manquement.
Tomber dans le puits de l’isolement
Endoctriné par l’idéalisation de son ex, un détachement est de plus en plus difficile. On sombre dans les pensées, comment faire maintenant, où aller, comment vivre, voire comment redevenir indépendant financièrement. Toutes ces pensées malsaines tuent l’envie de parler, de sortir ou de côtoyer le monde.
Commencer à admettre l’incontestable
à ce stade, la collecte des preuves commence. Si on souffre alors quand l’autre a tourné la page, c’est la pièce qui manquait au puzzle.
Amertume, colère et dégoût
On attendait que ça pour se réveiller et arrêter de glorifier son ex. Un sentiment de haine prend la place des reproches, les questions changent, de ce qu’on a fait à combien on s’est donné. C’est pendant cette étape de la rupture qu’on réalise que son amant n’était pas aussi parfait et on n’était pas aussi mauvais et la graine du désir d’aller de l’avant est semée.
La marée de la nostalgie
Entre amour et haine, ressentiment et indulgence, dépendance et indépendance, la nostalgie trouve son issue pour s’y faufiler. Le chagrin intense ressenti ne doit être qu’accompagné par le soupir de la libération.
Accepter, s’accepter et aller de l’avant
Ni haine ni nostalgie, arrivé à cette étape, on peut dire qu’on est au sommet de la pyramide. On a renoncé à notre vie de couple.
Plusieurs facteurs peuvent s’infiltrer dans la thérapie ou le deuil, avoir des enfants ensemble, des amis en commun ou travailler ensemble. Cela peut aller à l’encontre de la guérison, mais ne saurait l’empêcher.